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Update: 26/10/2004

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Groupe néerlandophone de contact de parents d’enfants présentant des troubles de l’attachement

( Reactive Attachment Disorder DSM IV 313.89)

BORDERLINE

Le terme “trouble de l’attachement” ou “enfant passoire” n’est employé en théorie que pour des enfants. Pour les jeunes de plus de 18 ans, ce trouble s’apppelle “BORDERLINE”.

Ce site est encore en plein développement. De là, le fait que ce texte n’est provisoire et qu’il sera régulièrement adapté. Aussi, acceptons-nous volontiers vos remarques et/ou ajoutes via E-mail.

Que signifie Borderline?

Borderline, autrement dit trouble de personnalité, est une affection psychique. Les personnes borderline ont comme dénominateur commun q’elles sont très INSTABLES. Instabilité dans leurs émotions, comportements, relations, dans l’image se soi et dans leur humeur. Le DSM (Diagnostic Statistic Manual) décrit quelques points qui sont des “critères” qu’une personne “doit remplir” pour correspondre à la personalité borderline. Si la personne remplit cinq des neuf critères, elle pourrait être borderline. Le DSM n’est pas un manuel pour s’auto-diagnostiquer; le diagnostic doit être fait par une personne compétente, comme par exemple un psychiatre. Mais, c’estr aussi un fait, que tout un public non borderline peut rennaître des traits personnels dans certains de ces critères, ne fuuse à un degré moindre. Je vais décrire ces points ci-dessus.

  1. Les changement d’humeurs

    L’humeur peut basculer d’un moment à un autre, et même tellement soudainement que les personnes de l’entourage n’ont aucune idée de ce qui a pu faire basculer cette humeur. Souvent cette inversion d’humeur est qualifiée “d’hypersensibilité”. L’humeur peut changer du très heureux vers le profondément malheureux ou par exemple vers une irritabilité intense.

  2. L’impulsivité

    Les personnes “Borderline” prennent souvent leurs décisions de manière impulsive. Sans aucune réflexion sur les conséquences, elles ont décidé par exemple de suivre une formation qui, si peu de temps après ne plâit pas, est donc aussitôt arrètée. L’impulsivité s’exprime souvent aussie àtravers des troubles alimentaires, le gaspillage d’argent ou une consommation démesurée de boissons ou de drogues.

  3. Les perturbations d’identité

    beaucoup de sujets Borderline ont peu de confiance en soi. Ils ne savent pas bien ce qu’ils veulent faire de leur vie et ont une instabilité de l’image de soi ou de la notion de soi.

  4. Les sentiments chroniques de vide

    Beaucoup de personnes Borderline ont une “impression de vide”. Comme si elles se sentaient coupées des choses.

  5. La manière de penser tout blanc ou tout noir.

    Le borderline voit autrui SOIT comme quelqu’un de formidable, SOIT comme quelqu’un compètement sans valeur et il alterne ainsi entre les positions extrêmes d’idéalisation et de dévalorisation. Pour lui, il n’a que très peu ou aucune nuance de gris entre le noir et le blanc.

  6. L’automutilation / ma bessure personnelle à travers des gestes ou des comportements dommageables pour lui.

    Parfois, les tensions montent tellement que le borderline s’abime lui-même, et pas toujours “inconsciemment”. Parfoir, l’automutilation se produit dans des situations vécues comme une sorte d’ivresse.

  7. Les phenomènes psychiotiques et dissociatifs

    Les personnalités borderline vivent parfois des états de courte durée. La pluspart du temps, ces psychosessont transitoires et passent après quelques heires. Souvent, elles se manifestent par une méfiance démesurée, le fait d’entendre des voix, d’être dans l’ambarras.

    La dissociation se manifeste sous différentes formes. Le patient peut avoir l’impression de ne plus ^tre dans la réalité et que tout passe à coté de lui sans qu’il y prenne part (déréalisation). Il peut aussi avoir le sentiment de vivre dans un corps duquel il ne sent rien (dépersonnalisation). Il arrive aussi par exemple qu’il se rende quelque part, mais qu’il ne sait plus comment il s’y est rendu, ou m^ùeme qu’il y est allé. Ces situations peuvent être des expériences assez angroissantes.

    La dislocation est un état de conscience modifié, comme si différentes fonctions du cerveau n’étaient plus en accord. L’entourage peut parfois apercevoir des dissociations par le fait qu’il observe que la personne borderline n’est plus présente en esprit ou qu’elle donne une impressikon d’absence.

  8. La peur de l’abandon

    Beaucoup de patients borderline ont une frousse bleue de l’abandon. Ils font l’impossible pour l’éviter

  9. Les colères inappropriées.

    Des sujets borderline peuvent parfois être furibonds pour rien, et ont beaucoup de peine à contrôler leur rage.

Quelles sont les causes de l’origine des troubles de la personnalité borderline?

Plusieurs causes sont possibles dans la formation du trouble borderline. L’origine du trouble est habituellement perçu comme une combinaisons de prédisposition personelle et de circonstances (modèle bio-psychosocial).

Bio venant de biologique, montre le rapport avec la prédisposition, avec des facteurs corporels et l’hérédité. Chez la personne souffrant de troubles borderlines, l’impulsivité et l’instabilité émotionelle sont probablement une prédisposition personnelle.

Psycho est mis pour psychologique et est en rapport avec l’éducation, incluant expériences et événements. Chez les personnes ayant le trouble borderline, il a souvent été question d’une situation familiale instable et / ou d’expériences pénibles comme la mailtraitance, l’abus sexuel ou la sépa        ration des parents. Par contre, toutes les personnes borderline n’ont pas connu un tel passé et ce n’est pas non plus parce qu’une personne a vécu un tel passé qu’elle développe des troubles borderline. Certains spécialistes voient la problèmatique des troubles de l’attachement comme noyau central des troubles borderlines. Les borderlines n’ont pas une image stable d’eux-mêmes et ont souvent des difficultés à s’attacher auw autres. Soit, ils se lient exagérément, ou alors pas du tout.

Socialement, des facteurs environnementaux viennent aussi à l’esprit (la société, la culture d’appartenance).

Les personnalités borderlines semblent surtout exister dans le monde occidental. Nous vivons dans une société dans laquelle les gens doivent effectuer des prestations sous une pression relativement forte, où l’individualisme est triomphant, et cette société possède des normes et de valeurs peu claires. Ilk se pourrait qu ce type de société joue un rôle dans l’origine de troubles borderline. Il n’est pas possibles d’indiquer une cause claire pour l’origine des troubles de personnalité borderline. Il est vrai que nous avons un fgort pressentiment qu’il s’agit d’une combinaison de facteurs qui en fin de compte, contribuent ensemble au trouble. Un facteur en lui-même n’est pas “la cause” de la formation du trouble. Il s’agit d’un ensemble de facteurs qui induit le trouble.

Comment appendre à vivre avec un trouble borderline?

La personne qui a beaucoup de difficultés en rapport avec un trouble de personnalité borderline, finit souvent par arriver chez in intervenant social. Il peut s’agir d’un médecin de famille, mais aussi d’un psychothérapeute ou d’un psychiatre. Celui-ci lui propose alors une “thérapie”. Si la personne n’ose pas entreprendre de thérapie, ou si elle croit ne pas en avoir besoin, elle peut déjà faire certaines choses pour elle-même en vue de pouvoir mieux affronter la vie.

L’historique des troubles borderline.

Le trouble borderline n’est pas encore connu, ni étudié depuis si longtemps. le terme borderline a été employe pour la première fois dans les années trente. Ce terme indiquait “un cas limite”, la limite entre névrose et psychose.

Après les années trente, pratiquement aucune attention n’était portée au borderline, peut-être bien parce que pour les personnes qui avaient l’étiquette “borderline” , il existait aucun traitement appropié. La thérapie consistait principalement à parler du passé, ce qui mettait souvent ces personnes encore plus dans l’ambarras.

Dans les années soixante, le psychiatre Onno Karnberg a remis le trouble borderline sur le tapis. Il accordait à la personnalité borderline une place propre, à coté des personnalités névrotiques et des personnalités psychotiques. En fait, le nom de “cas-limite” n’est alors plus appliqué car le trouble borderline a une place propre, mais celle-ci entre parrenthèses.

Dans les années septante, le trouble borderline est perçu comme un trouble de l’humeur parce que les borderline traversent souvent des épisodes dépressifs. Mais au fond, ce n’est pas juste car un borderline a beaucoup plus de facettes que simplement des troubles de l’humeur seule.

Dans les années quatre-vingt, les troubles concernent les personnalités borderline sont repris séparément comme troubles de personnalité dans le DSM III (Diagnostic and Statistic Manual of Mental Disorders).

Ce DSM est un manuel dans lequel tous les troubles psychatriques sont décrits et qui est mondialement utilisé par les psychiatres.

Dans les années nonante, on effectue beaucoup de recherches pour le trouble borderline. Surtout pour mieux déliminer le trouble: les symptômes qui en font partie et ceux qui n’en font pas partie. Ceci pour créer le minimum de confusion avec d’autres troubles. Actuellement, il reste encore beaucoup de recherches et d’observations à faire pour le syndrome borderline, mais il est clair que le syndrome borderline est vraiment un trouble reconnaissable, qui, à juste titre, est repris à part dans le DSM.